Cette ville est plus sympathique que la précédente même si le tuktuk entre la gare et l’hôtel demande un prix exorbitant ! Même après dures négociations, ce n’est pas vraiment le bon prix mais il fait beaucoup trop chaud pour refaire deux kilomètres avec nos vingt kilos sur le dos. Nous recommençons à réserver les hôtels à l’avance car nous approchons de la bonne saison et les prix remontent. La Pancake B&B est plus que convenable avec climatisation, café à disposition et un super king size bed ! Il en faut peu pour nous mettre en joie. Nous commençons par une balade en bord de mer pour repérer les environs. Pas de touristes à l’horizons, que des « Farangs » qui vivent là depuis des années et qui parlent Thaï. Le marché de nuit est en train de se monter et nous trouvons un stand qui fait des jus de fruits. Nous commandons un jus de carotte, pour faire le plein de caroténoïdes ! Nous découvrons que la vendeuse est équipée d’un extracteur de jus, et la boisson qu’elle nous sert est délicieuse. J’ai l’impression de boire une carotte mais il n’y a aucun morceau, c’est divin. Nous repassons à l’hôtel pour nous doucher et retourner manger au marché de nuit. Nous dévorons une brochette de poulet en passant, puis commandons un Pad Thaï. Encore une fois, nous nous régalons et je finis le repas par un morceau de tarte au citron meringuée ! Je suis tellement sidérée de trouver ça en Thaïlande que je ne peux pas résister à la gouter, et elle est à la hauteur de mes attentes. Comme la soirée est remplie de souffrance, nous finissons par un massage en plein air sur la digue, face à la mer : deux euros cinquante par personne !

Nous avons décidé de nous lever tôt pour gravir le Khao Chong Krachok à la fraiche. Nous allons petit déjeuner au marché. Sur le chemin, nous découvrons une ville où les chats prospèrent. Ce ne sont pas des chats errants comme nous avons pu voir dans la majorité des pays. Le niveau de vie plus élevé des Thaïlandais, par rapport au reste de l’Asie du Sud-Est, change vraiment leur comportement vis-à-vis des animaux. Beaucoup ont des oiseaux en cage, certains des jolis chiens soignés et les chats bienheureux pullulent. Malheureusement pour notre visite, l’orage menace et lorsque nous décidons de faire demi-tour, il se met à pleuvoir des cordes. Ce sera donc une journée de remise en état. Nous partons faire notre lessive, nous lisons, regardons « Le Dernier Trappeur » et à cinq heure, nous sommes d’attaque pour monter jusqu’au temple sur la colline. Cette fois le temps est meilleur et nous transpirons à grosse gouttes pour arriver au sommet. On nous a dit de faire attention aux singes alors François s’est muni d’un bâton et les chasse sur notre passage. C’est vrai que par moment, nous ne sommes pas très rassurés. Il y en a des énormes et certains montrent les dents, mais a priori, ce n’est que de l’esbroufe. De là-haut, la vue est très belle. On peut vraiment voir la plage en forme de baie et les petites îles. Nous finissons par redescendre pour manger : wouton noodle soup et une petite bière : Que demande le peuple ?